L'occupation
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Août 1940, France. Une petite ville du Doubs, à la limite entre la Zone Libre et la Suisse, a vu sa vie basculer après l'arrivée d'une garnison allemande.
 
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 La résistance et la Collaboration

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L'Histoire
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MessageSujet: La résistance et la Collaboration   La résistance et la Collaboration EmptyDim 23 Mar - 21:09

Je voudrais tout d'abord rappeler que l'immense majorité des français était passive. (Oui, je sais, je l'ai déjà dit une bonne dizaine de fois, mais j'aime le rappeler ^^ )

La Collaboration
Là, je veux casser un gros mythe: Non, tous les collabo' n'étaient pas de gros salops-nazis-machos. Oui, il y en a eu, ça, c'est sûr! Mais il existe différentes formes de collaboration :

-La collaboration d'État: aide apportée à l'Allemagne nazie par le gouvernement de Vichy et l'administration française. Cette aide se situe principalement sur les plans économique (les frais d'occupation, compensation, cartels, comités d'organisation), policiers (lutte contre la Résistance, livraison d'Allemands antinazis exilés en France, etc.), racial (recensement, arrestation et déportation des Juifs) et militaire (accord Darlan, LVF, Waffen-SS français, etc.).
C'est donc avant tout une politique, promulguée par Pétain fin octobre 1940 à la suite de l'entrevue de Montoire et la fameuse poignée de mains entre Hitler et Pétain, lequel lança cette phrase qui fut ensuite largement radiodiffusée : "j'ai choisi la voie de la collaboration". Techniquement et à la base c'est une collaboration d'état.

-La collaboration intellectuelle:Céline et Brasillach représentent les deux meilleurs exemples, au travers d'articles profondément haineux (Céline) voire même de livres (la série de ses trois ouvrages, Bagatelles pour un massacre, L'école des cadavres et Les beaux draps, qui furent réimprimés pendant l'occupation avec accord d'Abetz) sans parler des papiers dans Je suis partout qui a probablement été le meilleur (ou pire) organe de propagande allemand.

-La collaboration dite artistique: qui allait des célébrités d'alors fréquentant les Allemands (Guitry, ce qui lui valut un séjour à l'ombre à la libération) jusqu'aux bordels, puisque plusieurs d'entre eux et fréquemment les plus côtés étaient réservés aux troupes allemandes.

-La collaboration à titre privé: sous deux formes. Celle des entreprises et celle des particuliers, qui surent tirer des revenus substantiels au travers du commerce de biens ou en travaillant sous une forme ou une autre directement pour le Reich.
C'est particulièrement ce point que j'aimerais mettre en lumière. Certaines personnes ont en effet -à tort ou à raison, ce n'est pas à moi d'en juger- glisser petit à petit vers la collaboration dans le but d'échapper aux pénuries, à la fermeture d'une usine, d'un commerce ou que sais-je encore...et non pas par idéologie. Je trouve que cette dimension est d'ailleurs assez bien décrite dans les premières saisons d'Un village français.

-Collaboration "horizontale": Là, on trouve de tout, des jeunes femmes sincèrement tombées amoureuse d'un soldat allemand, des prostituées qui se vendaient au plus offrant, donc au plus riche, et également des espionnes qui recueillaient des confidences sur l'oreiller et les faisaient passer à la résistance.

/!\-La Milice, la LVF (Légion des volontaires français contre le bolchévisme) et les Waffen-SS Français: La Milice Française ne fut créée qu'en 1943.
La LVF fut, elle, créée en juillet 1941.
Les Waffen-SS Français ne furent autorisés qu'en juillet 1943

Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille l'article wiki ICI


La résistance
Les actions de résistance pouvaient prendre des formes variées:
   -collecter des renseignements sur les habitudes de l'ennemi, transmettre des messages, des plans, servir d'agent de liaison,
   -faire des graffitis, coller des affiches, distribuer des tracts,
   -propager des nouvelles favorables aux Alliés, appeler les gens à réfléchir sur ce qu'ils entendent à la radio,
   -imprimer des affiches, des tracts, préparer des journaux clandestins,
   -organiser des réunions, créer des groupes clandestins avec des noms de code pour chaque personne,
   -fabriquer de faux papiers d'identité pour les personnes entrant dans la clandestinité,
   -transmettre des messages aux résistants ou aux Alliés par TSF,
   -collecter des armes et de l'argent pour le groupe, recevoir des parachutages de vivres, d'armes et de munitions,
   -cacher des résistants, des Juifs, des aviateurs ou des agents alliés, faire passer la frontière à des réfugiés,
   -rejoindre les maquis pour faire des sabotages, faire dérailler des trains, détruire des ponts, attaquer des convois militaires...
   -refuser les lois de la collaboration, perturber le fonctionnement des administrations (sabotage),
   -"noyauter" les services administratifs (police, renseignements, préfectures) en y plaçant des hommes fidèles à la Résistance.

Un petit point important:les résistants n'étaient absolument pas vus comme tel par les Allemands et les Français adhérant au régime nazi! Pour eux, les résistants étaient des terroristes.

Crédits : http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t12025-collaboration-ou-point-de-vue
http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t4831-definition-de-collaboration
http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/medias.html
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